in-2 ze wild : la Rosière NE & Petit Armet W

 

 

 

Je pensais à aller faire un tour en Matheysine mais les copains ne sont, soit pas dispo, soit pas chauds, soit occupés plus au Nord. Suite à notre petite virée à l'Infernet, Cyril m'envoie un mail, me pourri gentiment et me propose de faire un tour dans son jardin, çà tombe bien dis donc.

Cyril il voit grand, normal il mesure presque 1m90 ;) mais j'ai de la chance car sa foulée légendaire est moins aérienne et rapide qu'à l'habitude puisque ses préoccupations sont toutes autres que le ski ces temps-ci. Mais bon, même à court de forme et sans entrainement çà va couiner. Il était au Danemark quand ses amis Nico et Stéphane ont réalisé leur superbe enchaînement dans le coin en 2009 et n'a pu donc être des leurs. 2009 c'est aussi l'année de notre dernière sortie ensemble, que çà passe vite !

On fera une version allégée du coup, avec au programme Rochers du Lac, arête jusqu'à la Rosière, face NE, puis Petit Armet par le couloir W, y'a bon !

 

 

En montant, on sort du brouillard vers 1800 et on s'aperçoit que les Rochers du Lac sont très sec, donc on passe au pied, on regarde un peu les couennes du bouzin, bien bétons, puis on continue vers la Rosière en finissant dans une poudre de rêve les 150 derniers mètres. La descente en face NE nous a un peu déçu car on s'attendait à la même poudre qu'à la fin de la montée, mais le vent a soufflé dans la face et c'est une alternance de bonne neige et de carton, faut bien viser quoi, puis parfois çà surprend mais le couloir n'est pas très raide, sauf le haut.

La remontée au col de la Baisse est en plein cagnard mais on n'atteindra pas le thermostat 10, un petit 7 tout au plus, nickel quoi. On suit ensuite l'arête et le mélange poudre et transfo selon l'orientation de celle-ci rend la progression un peu plus lente car çà botte sévère et c'est plus sucre en poudre que meringue, heureusement qu'on a pas été aux Rochers du Lac... On visualise l'entrée du couloir mais n'étant pas allé au sommet lors de mon précédent passage en 2008, Cyril accepte gentiment de poursuivre jusqu'au sommet, vraiment un bon gars ce Cyril ;)

On plonge dans la descente, on évite de skier la rive droite depuis le sommet afin d'éviter de faire couler la neige dans le couloir qui a l'air en poudre mais au niveau de l'encaissement, la goulotte est là et ne fera que grossir. C'est toujours bien soutenu à partir de là, et bien long, un joli couloir qui mériterait d'être skié sans cette fichue goulotte (bon en même temps c'est bien mieux que lors de mon précédent passage...). La suite est une formalité, avec du bon ski mais la poudre devient de plus en plus lourde en descendant et collante sur la fin mais on ne marche pas 10min pour rejoindre la voiture déposé là le matin, il est temps de rentrer boire une bonne bière chez Cyril, puisque je vous dis qu'il est sympa ce gars !