VTT itinérant dans le Vercors

Publié le par manu


VTT itinérant dans le Vercors
25 & 26 août 2007


En cours de semaine, alors que je réfléchissais à une course d'alpi, Joachim me chauffe pour aller faire du VTT ce week-end, mais pas n'importe quelle session banale et ordinaire à la journée, non, il s'agit de VTT itinérant. Késako ? Ben c'est sur 2 jours, avec les gros sac sur le dos, qui contiennent la bouffe, de quoi dormir, beaucoup de flotte et tutti quanti. Il a prévu d'aller dans le Vercors. Le RDV est pris pour le samedi matin à la gare routière de Gre, on met les vélos et les gros sacs dans la soute et direction Corrençon.

Les premiers tours de roues font tout bizarre car il est vrai que les sac sont... lourds, au moins 12kg, mais surtout très encombrants, du coup l'équilibre en prend un sacré coup dans l'aile. La moindre petite montée devient une pente redoutable, et ça ne fait que quelques kilomètres qu'on est parti...
 

Jo et son Stump' à la Sambue, c'est marqué dessus
 

 
La matinée du samedi nous conduit au sommet de la Sambue, et on a dû pousser les vélos sur la fin, bouh la honte. La descente est folklo dans les premiers hectomètres et bien boueuse. Jo arrive à faire des passages délicats mais pas moi. C'est vrai qu'avec les cales j'ai encore pas l'habitude mais là c'est vraiment trop casse-gueule. On se fait une pause déjeuner au milieu de la plaine d'Herbouilly, sous un arbre accueillant, et après une petite sieste qui va bien.


pas simple avec le sac...
 
 

Io dans ses oeuvres
 

 
La reprise est un peu dure mais ça va, on fait un crochet par la Vierge du Vercors. On domine la plaine de Saint-Martin-du-Vercors et la vue porte depuis le Grand Veymont jusqu'aux falaises de Presles.
 

la vue sur la plaine de St-Martin depuis la Vierge du Vercors
 
 

La descente le long de cette falaise est magnifique mais un poil expo par endroit. On s'enflamme et on descend trop bas. On rejoint la route pour remonter à un collet proche du gîte étape Roybon.


 
 

















                                              le sentier de la falaise






Vu qu'il est encore tôt on se dit que ça pourrait être cool de descendre sur Tourtre et vu qu'on doit remonter au collet ensuite, on planque ce qui prends de la place inutile dans les sacs sous des taillis et on file pour une longue et belle descente sur Tourtre.
 
















morceaux choisis
 

 
Le souci avec les massifs préalpins, c'est qu'on ne trouve de l'eau que quand il pleut et au mois d'août... donc on refait le plein de flotte et on remonte. Ca va quand même mieux avec quelques kilos de moins dans les sacs mais la journée commence à se faire sentir dans les pattes et Jo chope une légère fringale dans la montée.

On récupère les affaires et on traverse la plaine d'Herbouilly alors que le soleil se couche. Rien de bien méchant car il nous reste une bonne heure de luminosité et on n'est plus très loin du bivouac. La fin du chemin est un calvaire pour mes fesses et c'est avec un grand soulagement que j'arrive au plateau de Chateau-Julien. On décide d'aller faire un tour au sommet des Rochers d'Herbouilly mais c'est pas mieux que sur le plateau où il y a tout ce qu'il faut à savoir une table avec des bancs et de l'herbe accueillante pour les duvets. On posera le bivouac là-bas. La pleine lune remplace les dernières lueurs du crépuscule, éclairant la Grande Moucherolle et la barrière Est du Vercors.
 

crépuscule sur la Grande Moucherolle
 

 
Le repas est simple mais copieux et nous aurons juste assez d'eau pour se refaire cuire une deuxième tournée de pates, ben oui ça creuse. 
 

ça va on va pas mourir de faim !
 
 

Nous filons nous coucher et malgré les petits bruits dans les fourrés, on ne mettra pas trop de temps à s'endormir.





Réveil tardif sur les coup de 9h par le soleil, une tasse de thé à se partager à deux plus quelques biscuits. On décide d'aller sur Corrençon pour se ravitailler en flotte et prendre un p'tit dej' digne de ce nom. On plie le bivouac et c'est parti. On a quasiment que de la descente jusqu'à Corrençon, tant mieux pour les jambes mais les fesses en prennent pour leur grade et nous font se souvenir qu'elles ont souffert la veille... On fait un détour par le Scialet de Malaterre, une énorme gouffre, puis par la glacière naturelle de Corrençon. Peu après dans la descente mon pied reste bloqué dans la cale automatique, impossible de l'enlever sans l'aide de Jo, je me suis fait une belle frayeur. La fin de la descente se fait sur un pied et demi. On ravitaille en flotte au village et vu l'heure, tant pis pour le p'tit déj'. En réalité j'ai perdu une des deux vis qui fixent la cale sur la chaussure, du coup la cale tourne et on ne peut l'enlever de la pédale, aussi on cherche désespérément un magasin qui puisse nous dépanner, pas gagné un dimanche... Sur Corrençon c'est mort, sur Villard-de-Lans aussi. On continue donc vers Lans-en-Vercors et dans une remontée je commets l'erreur de réenclencher ma cale, la suite se passe de commentaire, la photo résume cela bien.
 

no comment !
  
 

On déjeune sur Lans et finalement on trouve un magasin qui peut me dépanner, çà me coûte 1€ la vis mais bon ce sera mieux ainsi. Les organismes se fatiguants nous décidons d'écourter la suite du parcours. Nous n'irons pas à Charande. Nous prenons le chemin qui mène à Saint-Nizier-du-Moucherotte et ensuite c'est la grande descente sur Grenoble via la Tour-Sans-Venin et la forêt des Vouillands. On coupe par les Grands Boulevard et là, après 97km de chemin en tout genre, Joachim crève... je suis mort de rire. Pas longtemps car à peine a-t-il réparé, on fait 30 mètres et c'est mon tour, aaaarghh !
 

  à deux pas de la maison, la tuile...
 
 
Une belle bambée sur deux jours, une autre façon de voir le VTT, des coins où il faut absolument revenir visiter, un beau week-end... qui fait quand même mal au cul !


jour 1 : 51km, 1850 D+ et 1450 D-
jour 2 : 50km, 450m D+ et 1550 D-, 2 crevaisons et 1 cale...
 
 

certains la connaissent déjà...

Publié dans VTT

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article